
Interpellée par la condition humaine et le passage du temps, la pratique d’Anne Billy évolue vers un traitement de plus en plus personnel de thèmes qui relèvent de la mémoire individuelle et collective. En découle un intérêt pour la persistance des liens filiaux, la perdition de la mémoire et le patrimoine sous différentes formes. L’expérience d’accompagnement de son père dans son déclin a provoqué cette quête qui s’est poursuivie dans une réflexion portant sur l’espace qu’occupent la foi et le patrimoine dans nos intimités et notre collectivité. Elle adopte une approche pluridisciplinaire intégrant des traditions artisanales, des objets au vécu significatif et un procédé installatif.